Le petit être étrange et malicieux que vous découvrez ci-dessus, est connu en Franche-Comté sous le nom de Fouletot ou Foultot. Ce dernier, est tiré de l'ouvrage "Elevez des Lutins, guide pratique des génies domestiques" ed. Coprur 2005.

Hervé Thiry-Duval, auteur - Yves Clément, illustrateur


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OYE ! OYE !

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samedi 22 novembre 2008

L'ANNIVERSAIRE DES JEUDIS DU CONTE... COMME SI J'Y ETAIS


Qui eut cru qu’un soir, au Nulle Part Ailleurs, le Cercle des Bonimenteurs se transformerait en Cercle des Distillateurs de Peur ?! C’est pourtant ce qui s’est passé le 20 novembre 2008, dans la taverne bien connue de Vesoul qui ce soir-là avait fait le plein de curieux inconscients venus se restaurer et savourer en même temps tranquillement, croyaient-ils, quelques histoires...


Il y avait d’abord l’ambiance ténébreuse : volets clos, lumières tamisées, hôtes aux sourires inquiétants, tatoués de signes cabalistiques ou le front orné de cornes endiablées.
Il y avait aussi les conteurs, dont certains (je ne citerai pas les noms) morts de peur à l’idée de raconter leur histoire à faire… peur.
C’est Nicole qui a attaqué, menaçant le public des pires effrois. Elle nous a emmenés dans une auberge tenue par une adorable grand-mère entourée d’animaux empaillés… mais pas que d’animaux… Et son thé était bien amer… Puis Christine, par sa voix grave et ses gestes menaçants, a distillé l’angoisse avec une histoire de chasse aux vieux à faire trembler les plus de trente ans. Ceci en guise d’apéro !



Après le plat principal, Christian a convoqué Dame la Mort elle-même, suscitant les rires paniqués devant l’aventure terriblement sexy d’un jeune homme et d’une Mort danseuse de rock acrobatique. Laure, Laure et sa douceur trompeuse, nous ont emmenés dans un clocher où ni la Vouivre, ni les Fouletots n’étaient les mystérieux agitateurs de cloches en pleine nuit. La vérité était bien pire. Bien pire... C’est avec des chats à l’accent étranger que Doris a fait miauler son auditoire qui désormais regardera autrement les chats noirs aux yeux verts surtout, s’ils ont une tache blanche sous le cou.
Après cela, il fallait bien un bon dessert pour se remettre. C’est alors que Rozenn a saisi son public d’effroi en évoquant une mystérieuse voiture noire roulant sans bruit… et sans chauffeur, conduite par des mains sans corps. Brrrrrr!!! Et Frank a emporté le morceau en faisant hurler à son public : « ouille, ouille, ouille, j’ai la trouille », « stop j’ai les chocottes » ou tout simplement : «arrêtez, vous me faites peur.»
Alors, nous avons été obligés de nous arrêtez là. C’est malin !


Merci à Doris pour son commentaire inter attractif à faire mourir de rage les absents dont Lauzine avec ses regrets éternels.
Merci à Gaël pour ses photographies endiablées dont cette dernière sur laquelle il ne manque à Franck, que la fourche et les cornes...